Les traitements non chirurgicaux
Quels sont les traitements ?
UN TRAITEMENT APPROPRIÉ DOIT ÊTRE MIS EN PLACE DÈS LES PREMIERS SIGNES DE GÊNE OU DE SOUFFRANCE.
ON DISTINGUE PRINCIPALEMENT 4 DIFFÉRENTS TRAITEMENTS:
1.LES ANTI-INFLAMMATOIRES:
1. LES ANTI-INFLAMMATOIRES
NON STÉROIDIENS (AINS)
2. LES ANTI-INFLAMMATOIRES
STÉROIDIENS OU CORTICO-STÉROIDIENS
Ils sont administrés par voie orale (comprimés). Il est préférable de les prendre au milieu du repas et de les combiner avec un protecteur gastrique afin d’éviter des brûlures d’estomac voire des complications digestives plus graves.
Ils sont administrés localement par injection (infiltration) dans l’articulation douloureuse.
ILS DIMINUENT L’INFLAMMATION DES TISSUS (MUSCLE, TENDON, LIGAMENT, CARTILAGE…) ET EN MÊME TEMPS CALMENT LA DOULEUR.
2. LES CHONDROPROTECTEURS (protecteurs de cartilage) :
Ce traitement apporte aux articulations et au corps un complément moléculaire dont la production est également naturelle.
Ce sont les chondroprotecteurs :
GLUCOSAMINE, CHONDROITINE, ACIDE HYALURONIQUE ET PRP*.
• Ils ont la capacité de nourrir le cartilage et participent à une meilleure lubrification.
• Leur rôle va être de préserver le «capital» cartilage.
• Ils permettront, en diminuant les douleurs, un retour à une vie moins contraignante et plus confortable.
EN AUCUN CAS, LES CHONDROPROTECTEURS NE PEUVENT RÉGÉNÉRER LE CARTILAGE.
La glucosamine et la chondroïtine sont administrées par voie orale. Ce sont des suppléments nutritionnels qui vont protéger votre cartilage afin d’éviter sa dégradation.
3. LES AUTRES TRAITEMENTS NON CHIRURGICAUX
• LA PERTE DE POIDS
L’EXCÈS DE POIDS est un des facteurs favorisant LA CHONDROPATHIE pour certaines articulations et plus principalement celles du membre inférieur (les genoux, les hanches et les chevilles).
• LA RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE
Elle est considérée comme UN TRAITEMENT IMPORTANT dans la prise
en charge de la CHONDROPATHIE et de L’ARTHROSE.
• LES SEMELLES ORTHOPÉDIQUES
Elles sont par fois nécessaires pour mieux AXER LE MEMBRE INFÉRIEUR,
MIEUX RÉPARTIR LES CHARGES et DIMINUER LES CONTRAINTES sur
l’articulation en souffrance.
• LES PRP
L’infiltration plaquettaire appelée PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est une technique répandue dans la traumatologie sportive, pour le traitement des tendinites (genou, coude, épaule) depuis 10 ans.
> L’INJECTION DE PRP se fait avec une petite anesthésie de la zone concernée. UNE PRÉPARATION ASEPTIQUE de la zone d’injection est nécessaire.
> POUR L’ARTHROSE DU GENOU (ou de la hanche), l’injection est intra-articulaire et est réalisée en plus d’une injection d’acide hyaluronique.
> POUR LES LÉSIONS OSTÉOLIGAMENTAIRES OU TENDINEUSES, l’injection de PRP se fait directement sur la zone lésée. L’injection se fait parfois sous contrôle scopique ou échographique lorsque la lésion est profonde, permettant ainsi L’INJECTION DIRECTE DU PRODUIT DANS LA LÉSION.
Pour en savoir plus sur les PRP, cliquez ici
4. LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
Enfin, lors de L’ÉCHEC DES TRAITEMENTS conservateurs ci-dessus, ou
d’une USURE TRÈS AVANCÉE, le recours à un traitement chirurgical peut être proposé afin de soulager la douleur et améliorer la fonction de l’articulation.
PLUSIEURS OPTIONS CHIRURGICALES PEUVENT ÊTRE ENVISAGÉES
EN FONCTION DES LÉSIONS DIAGNOSTIQUÉES.